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Anciennes Armoiries :
Les Armoires se sont modernisées |
Les habitants :
Courbevoisiens. Limites du territoire : La ville de Courbevoie est bornée; au nord par la Garenne-Colombes, Bois-Colombes et Asnières; et au sud-est par Levallois-Perret; au sud-ouest par Puteaux; à l'ouest par Nanterre.
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Lieux dits :
Les Fauvelles, les Groues, les Gaillardes, les Moliveaux, les vieilles vignes, les Machebiches, les Brunettes, les Moulins, le clos Minime, les Peuples, les Genêts, Bécon, la côte des Ajouts, les Couronnes, les Campeaux, les Vanètes, les Quinze Perches, les Anglais, les fonds d'Asnières, les Bourlonnes.
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Courbevoie doit incontestablement son nom, quoi qu'on en ait dit, au fait que la route de Normandie qui y passait faisait en ce lieu une courbe: curva via figure dans des documents authentiques du XIIIème siècle. Le voisinage de la Seine, la grande route, la colline offrant sur son flanc méridional un sol très propice à la culture de la vigne, la proximité de Paris, telles pouvaient être les raisons pour qu'un gros village s'établisse sur ce point dès une époque reculée. |
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Malgré sa situation privilégiée, le lieu resta sous la dépendance de la paroisse de Colombes jusqu'à la veille de la Révolution. Les intérêts matériels de cette paroisse eussent trop souffert de la désunion pour qu'elle consentit à admettre autre chose qu'une chapelle succursale desservie par un vicaire de Colombes. |
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Cette chapelle placée sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul exista au moins dès le XVIème siècle. Il fallut la décision de l'archevêque de Paris, en 1785, transformant la chapelle en paroisse pour que le bourg prenne son autonomie. Le vicaire Hébert devenait ainsi curé du jour au lendemain. La municipalité de Courbevoie se constitua, comme toutes les autres, au mois de février 1790. En cette même année 1790, fut fermé le couvent des Pénitents de Courbevoie. En 1829, le bourg de Courbevoie sera érigé en chef lieu de Canton. |
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La longue histoire des gardes suisses sera commentée dans le chapitre des cartes postales consacrée à la caserne Charras. |
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La guerre de 1870 força bon nombre d'habitants à se réfugier à Paris, comme d'ailleurs le Conseil Municipal, en effet le Mont Valérien était trop près d'eux pour qu'ils n'eussent pas à redouter les conséquences des joutes d'artillerie. Mais en fait ce fut bien plus tard, c'est à dire au moment de la guerre entre français qu'il y eu plus à craindre. Le territoire de Courbevoie était occupé par l'armée parisienne qui tentait de s'emparer du Mont Valérien pour marcher au-delà vers Versailles. C'est en avril 1871 à Courbevoie que les premiers et durs combats opposèrent les français. Les troupes versaillaises repoussèrent les assaillants vers Asnières, mais le sang avait coulé à flots, et les bâtiments municipaux furent très endommagés |
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Bibliographie : Histoire du diocèse de Paris par l'abbé Leboeuf. Ed.1883. Histoire de la presqu'île de Gennevilliers et du Mont Valérien par Roque de Filhol. Ed.1889 Guide annuaire de Courbevoie par Paul Chausson. Ed.1889. Courbevoie et ses environs, de leur origine à nos jours par Henri Vuagneux. Ed.1906. Etat des Communes par le département de la Seine. Ed.1906. Mémoires en Images de Courbevoie par Claude Bourgeois. Ed.1996-1997 |
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