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      Les Bureaux annexes

 






Le Service des Distributeurs


Une distribution est une annexe d'un bureau de recette, elle diffère en ce sens que le public n'a point de facilité pour y verser ou recevoir des articles d'argent et des chargements.

Un distributeur peut correspondre avec un ou plusieurs bureaux de direction. Il est subordonné aux directeurs de ces bureaux, mais plus particulièrement à celui qui est chargé de payer son traitement.

Lorsqu'un distributeur fait fonctions d'entreposeur, il se trouve, à ce dernier titre, chargé de la garde et de la réexpédition des dépêches qui lui sont remises.

Le bureau de distribution doit être placé au rez-de-chaussée, et, autant qu'il est possible, au centre de la ville ou de la commune et sur le passage des courriers.

L'inscription : Distribution des Lettres devra être placée sur la partie la plus apparente de la maison occupée par un distributeur.

Il sera pratiqué à l'extérieur de la maison où est placé un bureau de distribution, et dans le lieu le plus exposé à la vue du public, une ouverture qui corresponde à une boîte intérieure par un couloir incliné. Ce couloir sera construit de manière que l'on ne puisse en extraire les lettres par le dehors, et qu'elles soient à l'abri de toute avarie.

La boîte sera fermée à clef. Elle sera solidement confectionnée et à demeure. Elle ouvrira, autant que possible, dans le local où se fait la manipulation des lettres. Elle portera, au-dessus de l'ouverture extérieure, ces mots : Boîte aux Lettres. Les frais de construction et d'entretien de la boîte sont à la charge du distributeur.
 




Les Recettes Auxiliaires


Le premier essai de ces bureaux rudimentaires a été fait en 1887. Un décret du 7 avril 1887, rendu sur la proposition de M.Granet, a autorisé la création d'établissement de poste auxiliaires, gérés par des personnes n'appartenant pas aux cadres de l'Administration.

Les opérations de ces bureaux étaient limitées à la vente des timbres-poste, à l'affranchissement des correspondances, à la réception, au paiement des mandats de poste jusqu'à 50 francs inclus. Ils pouvaient servir d'intermédiaires entre les habitants de la localité et le bureau d'attache, pour les autres opérations du service postal.

Cet essai ne fut pas très concluant parce qu'on laissait à la charge des communes l'initiative et toutes les charges de création.

En 1894, l'idée fut reprise par M.de Selves, et c'est sous son impulsion et grâce à son initiative, que l'Administration mis à la disposition du public, d'abord à titre d'essai, à Paris, et dans quelques grandes villes, des bureaux auxiliaires. Cette institution a été généralisée et étendue aux communes rurales par un décret du 16 octobre 1895 rendu sur la proposition de M.Lebon.

Les recettes auxiliaires urbaines et rurales participent à la vente des timbres-poste, à l'affranchissement des correspondances, à la réception des objets recommandés et des envois de valeurs à recouvrer, à l'émission et au paiement de certains mandats, à l'émission de bons de poste et ils peuvent être accidentellement chargés du service télégraphique ou téléphonique.

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11/10/06